Tout a commencé une journée qui s’annonçait des plus ordinaires. À l’époque, j’étais commis de supermarché dans un coin perdu appelé Jabiru. Ce jour là, j’avais découvert qu’une partie des canettes de Coca-Cola du stock de l’arrière-boutique cédait depuis quelques jours sous la pression du gaz, déversant litres de ce délicieux breuvage que, bientôt, la terre entière s’arracherait à prix d’or. Ne sachant par quel moyen efficient m’employer afin de débarrasser le sol de cette mélasse tabac-café, je décide de « googliser ». C’est alors que je tombe sur « Les 18 astuces sur le Coca-Cola pour nettoyer tout et n’importe quoi ». Tout d’abord perdu par ce résultat aux antipodes, une question me vient rapidement en tête : et si le meilleur procédé pour nettoyer du Coca-Cola, c’était le Coca-Cola ?… PAN ! La boucle était bouclée. L’univers ne débouche que sur lui-même, la vie ne mène qu’à la vie, et l’horizon, mes frères, ne regarde que sa propre projection.
Cette soudaine explosion spirituelle avait ouvert une brèche dans le continuum espace-temps : la galaxie, pour corroborer ma prompte découverte, s’est refermée sur elle-même, et j’ai disparu, pour ainsi dire, dans un trou noir.

Mon esprit vous retranscrit actuellement ces mémoires depuis le sommet des chaînes de l’Himalaya, mon nom est Jinpa-Kundun-Yongten, fils et disciple de Buddha-Bar, il est 19:02 (environ), et j’ai une bière (la 7ème) qui m’attend.

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